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vie de poète numérique

21 octobre 2023

Pimpant d’Espelette! Le ciel par-dessus les

Pimpant d’Espelette!

Le ciel par-dessus les toits
Le cul par-dessus la tête
Qui ne fut enfant suspicieux?
A tant surveiller les cieux
Sur son canasson à bascule
Et sachez que la vie vaut mieux
Qu'une bancale affaire de cul
Mais si ces mots vous bousculent
C'est que vous êtes en butte...
C'est que vous fîtes culbute
N'aviez-vous pas un gros doute?
Ou peur de la sortie de route
N'est-ce pas déjà la déroute?
Le nez sur le guidon!
La tête dans le giron!
Une goule d'estropié de long!
La voix qui grince comme un violon...

Alors, allez dare-dare
Vite vite au plumard
Bougez plus sous la couette
Et ramassez vos miettes
Attendez belle lurette
Auprès d'une coquette
Explorez les mirettes
De la cousine Bette
De la petite Josette
De la fée clochette
Et turlute tutu pipelette
Pon-pin-pan d'Espelette!






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11 mai 2020

Lilas

Lilas

 

Avez-vous vu !
Lilas m'a lu
Et ça m'a plu ;


-Elle a dit quoi ?
Elle n'a rien dit
Non elle ne dit rien...

-Et si elle était comme...


Comme quoi ?
-Comme la môme néant de Jean Tardieu (1903 1995) !

@@@@@@@
la môme néant
@@@@@@@

Quoi qu'a dit ?
-A dit rin.

Quoi qu'a fait ?
-A fait rin.

A quoi qu'a pense ?
-A pense à rin.

Pourquoi qu'a dit rin ?
Pourquoi qu'a fait rin ?
Pourquoi qu'a pense à rin ?

- A' xiste pas.

 

@@@@@@@

Cependant, Lilas est une fleur
Qui apporte sa couleur
Et son parfum,
À tous et à chacun. 
C'est assez pour communiquer...
J'ai enfoui mon nez
Dans son cou pour la humer 
Quelle mouche m'aura piqué ?

 

 

 

11 mai 2020

Monde, boule gironde!

Monde, boule gironde ! 17/04/2020

 

Mon monde est rempli de couleurs

De sons, de musiques et d’odeurs

J’ai peur d’ouvrir les fenêtres

Tout pourrait disparaître

Dans le Giga trou noir

De la poche du géant vert

Et couler dans l’infini désespoir

D’une naine jaune, d’une géante rouge

S’il faut vraiment se méfier de l’univers

Le dépeindre comme le pire des bouges

On peut pourtant lui prêter la tendresse

D’un enivrant sanglot respiratoire

Qui confine à l’allégresse

Et envahit les poumons

De la fragrance des Ninon

Des Carole, des Barbara

Toutes ces fleurs de balcons

Belles dames fleuries de falbalas

Qui ne font pas que paraître

Au monde

Mais qui le font renaître

Chaque seconde !

 

 

11 mai 2020

L'automne

L’automne !

 

Si l’été tonne

L’automne

Étonne

C’est la saison des élégances

Attendez que la beauté danse

Sur des musiques anciennes

Attendez que ma joie revienne

Je sais qu’après les incendies

Certaines graines peuvent germer

Après un désir de feu pour pousser

Il y a tant de secrets dans la vie !

Le soleil donne

A l’automne

La joie bonne

De croquer aux jus de l’enfance

Une goutte sur ta joue danse

Et roule dans le sillon

Mais une langue hardie

La cueille près du menton

Si l’été tonne

L’automne

Détonne

Ma mie, croquons des pommes

Partons à Menton ou à Rome

Écrire un nouveau tome

De la romance

Ma mie l’automne

C’est la saison des élégances

 

11 mai 2020

La vie

La vie

La vie, une eau qui s’écoule
Nul n’en peut rien retenir
Mais sont infimes les traces
Délaissées à la surface
D’un corps qui
va finir.
La vie, un parchemin se déroule
Avec l’envie d’aller lire la fin
On risque de rester sur sa faim
C’est bon, respire et ça suffit
En un instant, tout sera fini !
Vraiment, c’est une tâche harassante
Jour après jour, de faire vivre le monde
Et. Qui se couche, quitte la ronde !
Vies, une à une sans importance
Vies, toutes ensemble, étouffantes
Pas de sortie tonitruante
Ni rideau, ni rappel
Pas de sortie fracassante
Feuilles mortes à la pelle
Une vie, jamais bien remplie
Ce n’est pas une amphore
Pas même en métaphore
Elle s’écoule et s’accomplit
À faire exister le monde

Chacun sa place dans la ronde.

 

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11 mai 2020

La Métamorphe

La Métamorphe

 

 

Ma mina a de très nombreuses vies

Je dois toutes vous les narrer

Mais je le ferai si peu à peu

Que je n’ai pas peur de lasser

Vies qu’elle revêt tour à tour à l’envi

Lors je la contemple ému amoureux

Levant la tête en voyeur un peu coupable

Ma Change-girl je devine à son air affable

Que déjà elle prend possession de l’arène

Elle ondule ronronne exagère fait le matamore

Sur la pelouse la voilà redevenue si reine

Que bien qu’habitué, j’en frissonne encore

Se tordant chenille sur une branche invisible

Caressant un long brin d’herbe des vibrisses

Me regardant en coin comme si j’étais sa cible

Me tournant autour pour jouer les prémisses…

 

11 mai 2020

L'étoile

L’étoile

 

Il faut avoir le chaos en soi

Pour enfanter une étoile qui danse

Que vaut l’espoir ténu fil de soie

Sur le métier la toile avance

Entropie maîtresse du temps

Estropie détresse pourtant.

Toutes les eaux écoulées

Les ponts tous écroulés

Vive voile au vent toile fière

Et ma joie dans le multivers

Et sur mes joues la lumière.

Atmosphère au trou de ver

Le martèlement de mes pas

Sur le débarcadère

Pourquoi non pourquoi pas

Et tralalère !

30 octobre 2018

La Sirène

Levant le nez de mes pensées                               

C’est ce jour là que j’ai croisé

Une merveille de  jeune   sirène

Qui sortait à l’instant  de la mer  **soleil !

Avec sur ses cheveux un diadème  *** oh !

Aux yeux des gouttelettes d’eau.*           *eau !

Rien d’étonnant en ces endroits *        *flots

Ou tant de montagnes se noient*       *larmoyants

De croiser des sirènes   ***                  * sereines sirènes

Qui se promènent  ****                       *m’entraînent

Quelques fois !    ***                       *on les voit       

Le plus surprenant  ***                 *parfois

C’est d’emboiter leur pas*           *leur pas

Sans le moindre embarras*         *je crois

Le monde est étonnant  *        *et pourtant

Et nous voilà partant*           *emportant

Je ne sais pour où  **         *je ne sais où         

Bras  par-dessus   **       *Bras dessus

Ou  par-dessous  **        *Bras dessous

Rouge aux joues**         *carcajous enjoués

Soleil dans l’âme*     *    *seul œil à larmes

La joie au cœur*      **      *et cœurs si soyeux

Et du bonheur*     *oui *      *n’est-ce pas un leurre ?

A partager  *        *aussi*          *Jusqu’à toucher le fond !

                  ********            *********

 

30 octobre 2018

Sites de rencontre

 

 

 

Ce sont en sorte des magasins

Ou chacun est à son avantage

On y vend de la viande humaine

Sur pied

Comprenez !

Ce n’est pas chaque matin

Qu’on va badaud, sur la plage

Ou dans les fêtes foraines

Allez

Venez !

Admirez ce profil

Ne perdez pas le fil.

Mes photos en quadrichromie

Pas banales ! Faites pour les amis

Qui ne vont pas manquer

De venir me complimenter

Combien de « Like »

Pour ce papy

En chapeau claque…

Aujourd’hui !

 

30 octobre 2018

Le portable, le Patou et les cachous

Le Portable, le Patou et les cachous

  • Une aventure numérique exutoire
  • HOBO
 

 


  •  

Apparition

 

J’ai vu un homme courir au travers des montagnes

Criant aux quatre vents : Viviane !, Viviane !

Et le vent toujours

De répondre… Toujours !

Ça tombera dans l’oreille d’un sourd !

Ça tombera dans l’oreille d’un sourd. 

 

Au café, Viviane

 

Elle, c’est ma compagne

Souple et vivace comme une liane.

Au soleil, nonchalants, attablés

Nous buvons du bon champagne rosé

Flute ! j’ai renversé ma flûte

Mais même si je suis un peu nul !

J’avais bu déjà toutes les bulles.

 

Au café, le chien

 

Il faut toujours se méfier des téléphones portables !

Moi, mon chien a avalé le mien

Et depuis tantôt il sonne et tantôt il aboie

Il est là qui glapit, aux aguets sous la table

Si je vois bien

C’est mon champagne qu’il boit.

La langue dans la flaque

Il rote fort et le hic

Ce sont ses rôts héroïques.

Il fait un tel raffut

Que toute la populace me tombe dessus…

Chacun y va de son conseil

Les blancs-becs et les cartes vermeil.

Excédé, je me lève et prends mon air chafouin

Criant : Allez vous nous lâcher les baskets à la fin !

Auparavant ma belle Viviane était partie

Au cinoche se faire une toile avec une amie.

 

Au café, action

 

Mon téléphone est un tout petit no quia

Et mon chien lui un très gros Patou

S’il faut laisser faire la nature

Qu’on l’aide un peu, c’est plus sûr

Je sors d’une des poches de mon gilet Fuchsia

Quelques graines d’hellébore que j’avais là

Je tends ma main en coupe,

Il flaire, hume et happe

Tout en remuant la croupe,

Sa langue comme une râpe.

 

Le trottoir conclusion

 

Bientôt une déjection fétide

Sonne sur le trottoir

Passe un moto-crotteur  avide

Et plein d’espoir

Et hop c’est dans la boite !

Tiens, ça s’arrête de sonner

C’était ma Vivi, vite je quémande

Je fais les yeux doux !

Il a les yeux flous…

Peut-être un coup de mou ?

Il me tend son portable

J’épèle, je compose, j’écoute

Il n’y a pas d’abonné

Au numéro que vous avez demandé ?

Alors ça c’est incroyable !

 

Viviane la détresse

 

Mon chien sur les talons

Nous détalons

Traversant le quartier

Squatté tout tagué

Longeant la vieille cabine

Qui est une quasi ruine

Mais se met à sonner

J’y rentre un peu éberlué

C’est Vivi effondrée

C’est Vivi affolée

C’est Vivi esseulée

Qui pleure dans l’écouteur

Hélas ! Oh ma douleur !

…………………………………………………………

En sortant du ciné,

J’ai sorti mon mouchoir

Et là, bien vu ! Elle éternue

Sûr ! Elle surjoue, mon ingénue

Et … J’ai perdu mes clefs

Et je suis là toute seule sur le paalier 

Et je ne sais pas quoi faire de moha…

Ou est tu quand j’ai besoin de toha…

T’inquiètes Vivi, je cours, je vole, j’arrive !

Drôle l’accent auvergnat quand elle est émotive !

Nous traversons le marché

Je cours, je saute, Je glisse

Sur une montagne de cucurbites,

Assez les cucurbites assez !

Le chien s’y rue aussi, complice

Je décampe sans demander mon reste

Fuyant le forain furieux ; Comme la peste.

J’arrive au quatrième

Quatre à quatre les escaliers

Pas le moins du monde essoufflé

Des baisers, encore un, le treizième

Des baisers enfiévrés,

Ma Vivi toute calmée.

 

Epilogue

 

En terrasse, nonchalants, attablés

Nous buvons du bon champagne rosé

Flute ! J’ai renversé ma flûte

Soupirs ! Encore

Le chien s’approche

Je rugis : ça suffit

Il se fige tout contrit

Et puis fait la toupie,

Essayant d’attraper sa queue

Tournant comme un derviche

Allez vite à la niche

Sacrebleu !

Soupirs !

 

Avec dans l’ordre d’apparition

Apparition.  Probablement moi dans un univers perpendiculaire

Viviane. Vivi, rencontrée sur internet, auvergnate au charme dévastateur

Le chien. C’est un Patou, chien de protection  qui s’appelle… Patou… Et qui adore les cachous

Le téléphone. Un no quia , à cause de la protection sur les marques

Hellébore (fétide). Une plante qui n’existe pas que dans les fables

Moto-crotteur. Trognon dans sa combi fluo couleur crotte de chameau

La vieille cabine. Une relique PTT, 15 centimètres d’épaisseur d’affiches en millefeuille

Le marché. Typique mais qui sent le poisson avarié

Le champagne rosé. Pas de marque, pas de publicité

Les cachous. Expurgés du texte pour la santé des dents du Patou

ET surtout. Google assistant dans le rôle de l’accent auvergnat... (C’est  nul !)

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